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Été Meurtrier

by 3615 Nuits Blanches

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1.
Allongée sur mon lit Je contemple le vide Ignorant les aiguilles De l'horloge trop limpide Mon cendrier déborde Il est minuit déjà Mon paquet s'est vidé Plus que des cendres sépia Il est minuit déjà alors j'enfile un jean Je m'engouffre dans la nuit Obscurité divine Les tabacs sont fermés Je suis franchement mal barrée Ma seule lueur d'espoir C'est ce rade malfamé Il fumait ses clopes vertes Cigarettes mentholées Et moi je me consumais Dans ces volutes bleutées Il mentait comme jamais Cigarettes mentholées Et moi je me consumais Dans ces volutes bleutées Je passe le pas de la porte Pas tellement sûre de moi Je ressors très vite de là Une clope entre les doigts Et la toute première tafe Me fait l'effet d'une claque Quand j'avale la fumée Un vieux disque qui craque Je fais volte face, chemin inverse, Je retourne chez moi Je marche très vite, je trace, Une clope entre les doigts Et la toute dernière tafe Me fait l'effet d'une claque Claque Quand j'avale la fumée C'est son air qui me traque Traque Il fumait ses clopes vertes Cigarettes mentholées Et moi je me consumais Dans ces volutes bleutées Il mentait comme jamais Cigarettes mentholées Et moi je me consumais Dans ces volutes bleutées Ça me fait l'effet d'une claque C'est son air qui me traque Un vieux disque qui craque D'ailleurs je devrais arrêter de fumer ces... Ces cigarettes mentholées C'est son air qui me traque Ça me fait l'effet d'une claque Comme un vieux disque qui craque Il fumait ses clopes vertes Cigarettes mentholées Et moi je me consumais Dans ces volutes bleutées Il mentait comme jamais Cigarettes mentholées Et moi je me consumais Dans ces volutes bleutées Il fumait ses clopes vertes Cigarettes mentholées Et moi je me consumais Dans ces volutes bleutées Il mentait comme jamais Cigarettes mentholées Et moi je me consumais Dans ces volutes bleutées
2.
Nuit noire, métro Mais c'est trop tard Nuit blanche, page blanche Voiture pleins phares Taxi attends conduis moi vers nulle part, vers nulle part Mélodrame mélodrame Je roule au hasard C'est ma permission de sortie Paris la nuit, pas vu pas pris Des vitres teintées pour mieux cacher Mon rouge à lèvre, mes bas filés Banquette arrière, mon portable sonne Je me fais des films Rétro cassé, regards croisés Ma vie défile Taxi attends conduis moi vers nulle part, vers nulle part Mélodrame mélodrame Je roule au hasard C'est ma permission de sortie Paris la nuit, pas vu pas pris Des vitres teintées pour mieux cacher Mon rouge à lèvre, mes bas filés Fenêtre ouverte, cheveux au vent Je me remaquille Je devrais rentrer, je suis fatiguée La pleine lune brille Taxi attends conduis moi vers chez lui, vers chez lui Mélodrame mélodrame Je roule au hasard C'est ma permission de sortie Paris la nuit, pas vu pas pris Des vitres teintées pour mieux cacher Mon rouge à lèvre, mes bas filés C'est ma permission de sortie Paris la nuit, pas vu pas pris C'est ma permission de sortie C'est ma permission de sortie
3.
Partout 03:39
Voir Rio de Janvier Toutes les nuits déconner Sous l’équateur du Brésil S’envoler d’île en île Tu verras comme c’est beau Key Largo? Montego? Plus loin que la nuit et le jour Le monde on en fera le tour Tes paysages de cartes postales tu sais moi je m'en fous Mais, je t’emmènerai partout Tous tes voyages, tes escapades en terre inconnue Moi j'en suis déjà revenue Tu veux partir pour Shanghaï? Dis donc quelle trouvaille T’asseoir sur la muraille? Vraiment je crois que tu dérailles Passer une nuit à Bangkok Oh mais de qui tu te moques?! Un rendez-vous à Katmandou? Je crois que tu t’emportes beaucoup Y’a pas de malaise en Malaisie Ça devient gênant, si si Oh de Montréal c’est pas très loin Fidji On va dire que j'ai mal compris Tes paysages de cartes postales tu sais moi je m'en fous Mais, je t’emmènerai partout Tous tes voyages, tes escapades en terre inconnue Moi j'en suis déjà revenue Voir toutes les pluies d’Afrique Ça me rappelle vaguement un disque Voler de l’Angola au Zaïre Ça devient de pire en pire… Un aller simple pour Canary Bay Ça n’existe même pas tu sais Ça te donne pas envie de me rejoindre? Je collectionne pas les timbres Je t'emmènerai partout Je crois que t'es vraiment fou Jeter une pièce dans la fontaine Encore un weekend à Rome Oh mais? ne sois pas si hautaine… Franchement vous les hommes… Et twister à St Trop’? Non mais là je dis stop! Nos plus beaux souvenirs, sur le pont des soupirs Je devrais peut-être en rire
4.
Écume 03:28
Dans l'écho des vagues trop cruelles Je l'entends au loin qui m'appelle Le soleil se couche sur la dune Larmes de sel quand vient la lune Dans l'horizon les lames bousculent Ma prison d'eau au crépuscule Je vais rendre l'âme là dans la mer En écume douce amère Naufragée aux yeux clairs Dans ces vagues meurtrières Je vais rendre l'âme là dans la mer En écume douce amère Naufragée aux yeux clairs Dans ces vagues meurtrières Je voudrais tellement me réveiller Je lutte contre vents et marrées Les yeux fermés dans le bleu acier Je vais me réveiller pour pas crever Dans l'horizon les lames bousculent Ma prison d'eau au crépuscule Dans l'horizon les lames bousculent Ma prison d'eau au crépuscule Je vais rendre l'âme là dans la mer En écume douce amère Naufragée aux yeux clairs Dans ces vagues meurtrières Je vais rendre l'âme dans la mer En écume douce amère Naufragée aux yeux clairs Dans ces vagues meurtrières
5.
Hotel de la plage Libérer la chambre Faut plier bagage Les clés faut les rendre Fin août début septembre Fin août début septembre Paré au décollage Pas envie de redescendre Devenir sauvage Ne plus rien entendre Ça serait dommage De ne plus se détendre Pas tourner la page Zigzags et méandres Fin août début septembre Fin août début septembre Reprendre le large Enfile ton scaphandre Algues et coquillages Pas besoin de se défendre Plus aucun orage Ça pourrait surprendre Les sirènes, les mirages On peut s’y méprendre Hotel de la plage On pourra prétendre Continuer le voyage Ne plus rien attendre Fin août début septembre Fin août début septembre
6.
Peu importe le décor Rien existe au dehors A mille lieues, à cent mètres Paris ou ville déserte Juste le strict nécessaire La substance, l'essentiel Dans les miens tes yeux noirs Comme une mer de miroirs Tes mains qui encerclent mon cou Mes plus précieux bijoux A quoi bon les draps de soie Quand tu dors près de moi Partir loin dans tes bras C'est là mon île au creux de toi Autour le monde n'existe pas Rien ne brille au delà C'est là mon île au creux de toi Dans notre chambre sans vue A cette adresse inconnue Jour et nuit sont confondus Demain n'existe plus Enferme nous à double tour Fige l'instant pour toujours Dans les miens, tes yeux noirs Comme une mer de miroirs Partir loin dans tes bras C'est là mon île au creux de toi Autour le monde n'existe pas Rien ne brille au delà C'est là mon île au creux de toi
7.
Naphtaline 03:18
Ça te fait pas rêver Ça te fait pas rêver La réalité Ça te fait pas rêver Je veux vivre dans le passé Dans mes rêves Je t'enlève L'air de rien Comme désabusée Ça te fait pas rêver La réalité L'obsession La raison Tout est vain La réalité Je m'enivre de naphtaline, c'est parfois rassurant Je m'apaise dans la poussière quand je remonte le temps Je m'enivre de naphtaline, c'est parfois rassurant Je m'apaise dans la poussière quand je remonte le temps Ce qui te fait rêver Ce qui te fait rêver Ce qui te fait rêver Ça embaume Les fantômes Du lendemain Ça te fait rêver Je veux vivre dans le passé Le contrôle Tout s'enrôle Ça fait rien Comme désabusé La réalité Je m'enivre de naphtaline Je m'apaise dans la poussière Je m'enivre de naphtaline Je m'apaise dans la poussière Je m'enivre de naphtaline, c'est parfois rassurant Je m'apaise dans la poussière quand je remonte le temps Je m'enivre La réalité Je m'enivre de naphtaline Je m'enivre de naphtaline Je m'apaise dans la poussière
8.
Discothèque 02:50
Bonsoir, oui, non je suis pas sur liste A vrai dire je viens même pas pour la piste Les vigiles, les physios, non vous me faites pas peur Sur un malentendu je me faufile vers l’intérieur Y’a la queue au vestiaire, ça devient galère Bon bah pas ce soir, je me dirige vers le fumoir C’est irrespirable, même plus envie de cloper Pas une chaise une table, vraiment rien pour se poser Juste ces deux là au fond, qui s’roulent des pelles Sa soirée n’est pas perdue mais c’est pas la plus belle Ils sont tous beaux dans le noir, faudrait changer ce néon Elle coincée dans ce couloir, lui connait pas son prénom J’observe les mecs en discothèque Plus rien ne va Mais il faut faire avec J’observe les mecs en discothèque Partir ou pas Rester sur un échec C’est tellement dérisoire, je me traine vers le comptoir Tellement blasée, pas sur que ça me fera boire Ce CSP+ s’dirige vers moi, me raconte tout son cursus Ses weekend en Savoie En plus il est trilingue, mais qu’est-ce j’en ai à foutre Moi ce que j’aime dans la vie c’est les fringues et les loutres Ça le refroidit pas, je scrute mon iPhone 6 Je voudrais rester tranquille, pas sur que ça réussisse Putain Il me laisse sa carte, il s’est cru sur Linkedin Moi je veux juste qu’il parte, là il me faut un gin Le barman, souriant, a vu toute la scène M’offre un verre, un clin d’oeil, tiens c’est bien ma veine J’observe les mecs en discothèque Plus rien ne va Mais il faut faire avec J’observe les mecs en discothèque Partir ou pas Rester sur un échec Je reste accoudée au bar, pas question de danser Si je suis là ce soir, c’est juste pour les juger Par ennui, par dépit, y’a un peu de tout ça Le mec qu’il m’faut ce soir ne viendra peut-être pas J’observe les mecs en discothèque Plus rien ne va Mais il faut faire avec J’observe les mecs en discothèque Partir ou pas Rester sur un échec
9.
Ledru-Rollin 03:25
Ledru-Rollin Ça va, ça vient Y’a toute cette foule qui me saoule Et pourtant j’y reviens Ledru-Rollin Cet enfer citadin Tout qui fourmille, s’éparpille C’est vraiment pas humain Ledru-Rollin et cette vie de chien Je veux sortir m'étourdir, oublier le quotidien Ledru-Rollin et cette vie de rien Viens on sort toute la nuit, on dormira demain Ledru-Rollin Ça va moyen Comme le vertige ça m’oblige A ne pas regarder au loin Ledru-Rollin Ce putain de bagne urbain Dans ce perpétuel tunnel Où j’ère, en vain Ledru-Rollin et cette vie de chien Je veux sortir m'étourdir, oublier le quotidien Oh Ledru-Rollin et cette vie de rien Viens on sort toute la nuit, on dormira demain Dans ce perpétuel tunnel Où j’ère, en vain Ledru-Rollin et cette vie de chien Je veux sortir m'étourdir, oublier le quotidien Ledru-Rollin et cette vie de rien Viens on sort toute la nuit, on dormira demain
10.
Mélancool 03:38
Nostalgie chronique qui me gagne J'ai mal au coeur, je fais l'amalgame Hypocondrie bien trop maniaque La loi de la tectonique des plaques Je pleure en silence, je crie je craque Au fond j'aime ça, mes larmes des lacs Comme toutes les filles sentimentales Je me noie, je me perds dans des dédales Quand ça va bien, ça ne me va pas Quand tout va bien je repense à toi Je n'y peux rien, seule dans la foule Moi si j'aime ça, je suis mélancool Je suis mélancool Mélancool Tout est prétexte à faire un drame Je me sens vivante moi quand je rame Vogue la galère sentimentale Mourir d'amour, passion fatale Après tout je peux bien te l'avouer Je t'aimerai quand tu m'auras quitté Le mode d'emploi est juste là Écoute moi bien je répèterai pas Quand ça va bien, ça ne me va pas Quand tout va bien je repense à toi Je n'y peux rien, seule dans la foule Moi si j'aime ça, je suis mélancool Je suis mélancool Mélancool Mélancool
11.
Sur cette plage sonore encore j'entends nos accords résonner Ils nous ramènent vers le rivage, survivent à l'été meurtrier

about

"Sur cette plage sonore encore j’entends nos accords résonne"
(On this soundtrack again I hear our chords resonate).

This last sentence that comes to wash up against the waves can sum up this Été Meurtrier (Deadly Summer) on its own. Five years after a releasing their
debut album, Antonine and Arnault return with a much more personal, intimate album, and sung in French. 

“We didn't suffer from the pressure of the second album" says Antonine. "Singing in French changed everything, as if we were making a record for the first time”.

Halfway between languorous pop and French Boogie, this new album pitches between synthetic escapades and urban immobility. Sometimes stuck between four walls to better escape along the coast, the lightness of the text intertwines with analog musings. Sometimes nervous, the groove of the first minutes contrasts with the lightness of the ideas. 
Elli and Jacno, Chagrin d'amour, Eurythmics or even Deux, mixed artist duo influences are meshed with the modernity of the themes addressed.

Envisioned as a summer album, Été Meurtrier is anything but a sunny record. Tinted with an assumed melancholy, this second opus once again confirms the mastered nostalgia of the group's DNA.
They add: “We draw on nostalgia to achieve timelessness. Writing in the moment but doing things as if it were 1983.
It's reassuring. If we tried to sound like 2022, we would sound corny”.

Written in September 2017, recorded in 2018, finalized in 2021, Été Meurtrier extends like an unforgettable summer love.
Always in search of innocent simplicity, writing has been the cornerstone.
The band explain: “Ideas flow, usually within hours. We take a few days back, if we still like them, we develop them.
Starting an album is so easy, it"s paradoxical with the complexity of finishing it”.

And "Été Meurtrier" is indeed a successful album. The references intersect while avoiding clichés, the themes are sharpened with a laser saber, the production borders on Lo-Fi while remaining modern. But above all, "Été Meurtrier" is a timeless record. No matter the season.

credits

released September 30, 2022

Musique et direction artistique: 3615 Nuits Blanches
Réalisé et mixé par Douze pour L.O.V.E. Ltd.
Voix: Antonine Goudon, Arnault Esteve
Guitares: Rhayader
Mastérisé par Krikor Kouchian
Visuel par Made By Motel

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